La VIEILLE ÉGLISE SAINT LAURENT

Ancienne Eglise paroissiale (lieu de culte de 1155 à 1905), elle a été édifiée sur le rempart Nord du village au début du XIIe siècle, puis remaniée aux XVIIIe et XIXe siècles.

De pur style roman, l’intérieur est caractéristique des églises provençales de la même époque.

Aujourd’hui rénovée, elle offre un écrin merveilleux à un grand nombre d’évènements artistiques et culturels.

Elle a été classée Monument Historique en 1983.

 

 

 

 

 

 

La CHAPELLE des PÉNITENTS

Elle a été construite sur le rempart Nord Est à la fin du XVIe siècle par la confrérie des « Pénitents Blancs du Saint Esprit » (confrérie laïque d’obédience catholique). Son clocheton datant du milieu du XVIIIe siècle, déporté par rapport à l’axe de la nef, ainsi que l’utilisation de l’une des anciennes tours d’enceinte comme sacristie, lui confèrent une architecture surprenante.

Abandonnée, ruinée à la fin du XIXe siècle, elle a été restaurée au XXe siècle.

Depuis 1967, elle abrite le Musée du Vieil Eygalières, Musée d’histoire locale Maurice Pezet. Les « Amis du Vieil Eygalières » y assurent des permanences les dimanches et jours fériés, après-midi, de mars à novembre. L’accès au musée est gratuit.

 

 

 

 

 

 

La TOUR de L’HORLOGE

Édifiée à la fin du XVIIe siècle (1662-1672) avec les pierres des ruines du vieux château féodal, elle symbolise depuis lors l’indépendance acquise à cette époque par la communauté d’Eygalières aux dépens de son seigneur le Duc Henri II de Guise. La cloche sonne les heures grâce à son horloge mécanique du XIXème siècle que l’on atteint après avoir monté 29 marches. Elle pèse environ 350kg et donne la note de musique SI.

 

La MAISON des CONSULS ou « VIEILLE MAIRIE »

Depuis le XIVème siècle, ce fut l’emplacement du four banal, puis celui de la «maison commune», le lieu de réunion des Consuls (chefs élus de la communauté), puis l’école du village. Elle sera ensuite mairie officielle de 1789 à 1912. Aujourd’hui, bien communal restauré, de nombreuses expositions y sont organisées aussi bien à l’étage qu’au rez de chaussée.

 

L’HÔTEL ISNARD

Ce bel Hôtel Renaissance a été édifié en 1542 par Pierre ISNARD, avocat au Parlement de Provence, membre d’une des plus  grandes familles de notables du village. Situé entre la «Grand’rue» et les remparts ouest, il sera agrandi plusieurs fois comme en témoignent les dates sur certaines fenêtres : 1542-1553-1560.

Lors des différentes successions, il sera partagé entre plusieurs propriétaires.

A gauche de l’entrée principale se trouve une petite cour intérieure avec en bordure de la rue, le très beau puits mouluré (ou citerne) surmonté d’un arc surbaissé.

Dans l’aile septentrionale, au rez-de-chaussée, se trouve une grande salle voûtée en ogives qui fut transformée en moulin à huile. Sa vaste cheminée a été classée en 1942.

La tour d’angle des remparts sera transformée en pigeonnier.

Cet Hôtel particulier étant la plus belle Maison du vieux village, il fut surnommé par les Eygaliérois « le Château ».

 

Le MOULIN à HUILE

Bâtiment du XVIII – XIXème siècle, dont l’emplacement sous le rocher, au bord de la «Grand’Rue», a été aménagé et utilisé comme moulin à huile jusqu’au tout début du XXème siècle par la famille MILHAUD.

 

L’ANCIEN HÔPITAL

Corps de maison offert à la communauté à la fin du XVIIIème siècle par le vicaire Henry VICARY, «pour y établir un hôpital et secourir et soigner les humbles». Il a fonctionné de 1700 à 1912.

 

La PLACE des «PAGO-TARD»

Petite place aménagée fin XVIIIème siècle à la sortie Sud du vieux village, pour dégager la Porte St CHRISTOL. C’est l’ancien petit marché avec sa «halle aux herbes» (petit préau aujourd’hui disparu).

Pago-Tard

 

Le MOULIN du PUY de MARIN

Ruine d’un moulin à vent construit au début du XVIII è/s par M.Autheman, notaire.

 

La TOUR du PRIEUR

Ruine d’un moulin à vent du XVII è/s transformé au début du XVIII è/s en colombier par un ecclésiastique.

 

La CHAPELLE du ROSAIRE

Ancienne chapelle du début du XVII è/s attenante au vieux cimetière et servant de dépositoire. Abandonnée à la fin du XIX è/s avec la fermeture du lieu d’inhumation primitif.

 

L’ÉGLISE SAINT LAURENT

Sa construction en pierre du pays a commencé en 1902. Inaugurée pour la Noël 1905, elle a remplacé la vieille église du «village d’en haut». C’est le lieu de culte actuel, de style néo-roman. Le campanile en fer forgé a été mis en place à la fin du XXème siècle.

Eglise Saint-Laurent

La FONTAINE de la RÉPUBLIQUE

Etablie en 1900 sous la municipalité Edouard BOUER, pour la commodité des habitants du bourg, et en hommage à la REPUBLIQUE. Située à l’origine  au beau milieu du boulevard des «Grands Jas», elle a été déplacée après 1945.

La MAIRIE

Construite en 1912 place des «Grands Jas» (aujourd’hui place Marcel BONEIN), elle marque la modernisation et le «dépèrchement» du village actuel.

 

 

 

 

 

 

Le MONUMENT aux MORTS

Edifié et inauguré en 1922 en souvenir et hommage aux disparus de la «Grande Guerre», et sa place, sont un lieu de mémoire historique de la communauté.

Les «ECOLES»

Premier édifice public «moderne» du village, les écoles laïques de filles et de garçons ont été construites entre 1876 et 1878, au début de la III ème République. Plusieurs fois rénovées et remodelées au cours du XX è/s.

La CHAPELLE SAINT SIXTE

Chapelle romane du XII è/s. Le porche avancé, l’ermitage et le jardin clos sont du XVII è/. Tous les ans, le matin du Mardi de Pâques, les Eygaliérois s’y rendent en «roumavage» (pèlerinage) en l’honneur du Saint.

 

 

 

 

 

 

Le MASET de La LEQUE ou Refuge Jean MOULIN

Petit «maset» de campagne acheté par Jean MOULIN à François Ferdinand ISNARD, habitant d’Eygalières, en Septembre 1940. Il s’en est servi de refuge la nuit du 2 au 3 Janvier 1942 à son retour de LONDRES, après son parachutage clandestin près de Mouriès et le début de son épopée héroïque.

ORATOIRE de SAINT ROCH

Lieu de prière du début du XVIII è/s, situé au départ de l’ancienne «Draille de la Montagne» (Avenue de la Lèque). Voué au culte de Saint Roch, protecteur des animaux et guérisseur des pestiférés.

 

 

 

 

 

 

ORATOIRE du MAS de JAISSE

Lieu de prière du début XVIIIè/s, au bord du vieux «Chemin de Tarascon» (Chemin des Jaïsses), à l’entrée du mas et dédié à Notre Dame.

Oratoire du Mas de Jaïsse

 

 

 

 

 

 

CALVAIRE de la PLACE SAINT-CHRISTOL

Croix monumentale du début du XVIII è/s, dressée à l’entrée Sud du Vieux village, à la Porte Saint-Christol ou Christophe, au bord de la «Grand’Rue».

CALVAIRE dit de la «CROIX de FER»

Croix monumentale du début XVIII è/s, dédiée aux Saintes Maries, anciennement «Croix des Maries» sur l’ancien «Chemin des Maries» (Route de Sounègues).

CALVAIRE de SAINT SIXTE

Croix de Mission élevée au début du XIX è/s, toujours en place, à la différence de celle de l’ancienne «Place des Grands Jas» (Place de la Mairie), de la même époque, mais déplacée, tronquée et située  aujourd’hui à droite de l’entrée de l’Eglise Saint Laurent.

LAVOIR de SOUNEGUES

Bassin-lavoir communal de campagne du début XVIII è/s, alimenté par la source attenante du même nom. Couvert en 1862.

LAVOIR de CALAFIGUIERE

Bassin-lavoir communal de campagne du début XVIII è/s, qui capte les eaux de la source proche du même nom. Couvert en 1862.

LAVOIR de SAINT SIXTE

Lavoir communal construit au milieu du XIX è/s (1862), utilisant les eaux des sources du quartier de Saint Sixte.

Lavoir Saint-Sixte

Localisation

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